Cette histoire de pourquoi 50 et pas 33 me rappelle les histoires de réveil. Pourquoi on met le réveil à 7h et pas 6h57 ou 7h03 ? La piscine comme espace de liberté aussi alors. Merci pour ces réflexions phil-eau-sophiques du samedi.
Ce texte me fait réfléchir. Je m’obstine à faire 50 longueurs, si je m’arrêtais à 48 j’aurais l’impression de faillir, si j’en faisais 52 ce serait intolérable, il faudrait absolument que je pousse jusqu’à 60… je me rends bien compte de l’absurdité de ce raisonnement mais je n’arrive pas à en sortir ! Ta comparaison avec l’amour va peut-être m’aider à redonner la priorité au plaisir de la nage, tout simplement…
J’imagine aussi qu’il vaut mieux privilégier ce qui nous détend le plus ? Pour moi, c’est de ne pas compter, mais pour d’autres ce sera au contraire de compter ! Et de finir sur un nombre rond ☺️
Je n’en pense rien de spécial mais j’adore observer les mille et un rapports à la nage, de celui qui ne s’élance jamais sans avoir enclenché le chrono de sa montre à celle qui a déjà oublié à combien elle en était au bout de trois longueurs 🏊🏻♀️ 🏊🏼♂️🙃
Pour se rassurer sur sa forme , ses capacités peut-être ?
Mon mari -qui ne nage pas - me demande souvent « alors , combien as-tu nagé ? » comme pour se rassurer justement de ma « forme » ( qui correspond à 3 fois 2 km / semaine 🤔)
Et je me suis déjà souvent demandé aussi pourquoi cette manie des chiffres ronds - parfois je triche , quand je ne sais plus trop où j’en suis , j’arrondis toujours vers le haut 😀ce qui COMPTE en effet véritablement , c’est le plaisir , d’y penser, d’y aller , d’y être , d’y avoir été , d’en rêver encore
Moi je me sélectionne un programme sur une application et je le fais jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller bosser ou jusqu’au bout si j’ai du temps. Du coup c’est jamais le même nombre de longueurs ni le même temps, et je ne compte pas
Superbe texte. Je compte mais vaguement car des que j’ai la tête sous l’eau j’oublie les chiffres. Par contre je pourrais écrire des poèmes en nageant. Les lettres sont imperméables, pas les chiffres ;)
arrivée dans le bassin sans me presser pour l’ouverture matinale ce lundi, ignorant à quelle heure était l’évacuation… je me suis « forcée » (!) à ne pas compter ; contrairement à ce que je pensais, c’est une habitude très facile à perdre ; sensations très agréables ; une bonne façon de varier les plaisirs ; merci!!
Cette histoire de pourquoi 50 et pas 33 me rappelle les histoires de réveil. Pourquoi on met le réveil à 7h et pas 6h57 ou 7h03 ? La piscine comme espace de liberté aussi alors. Merci pour ces réflexions phil-eau-sophiques du samedi.
Mais oui!!! Sur le réveil, le max que j’arrive à faire c’est 6:25 au lieu de 6:30 🙃
Ce texte me fait réfléchir. Je m’obstine à faire 50 longueurs, si je m’arrêtais à 48 j’aurais l’impression de faillir, si j’en faisais 52 ce serait intolérable, il faudrait absolument que je pousse jusqu’à 60… je me rends bien compte de l’absurdité de ce raisonnement mais je n’arrive pas à en sortir ! Ta comparaison avec l’amour va peut-être m’aider à redonner la priorité au plaisir de la nage, tout simplement…
J’imagine aussi qu’il vaut mieux privilégier ce qui nous détend le plus ? Pour moi, c’est de ne pas compter, mais pour d’autres ce sera au contraire de compter ! Et de finir sur un nombre rond ☺️
Et les montres connectées qui comptent les longueurs et la distance, qu’en pensez-vous ?
Je n’en pense rien de spécial mais j’adore observer les mille et un rapports à la nage, de celui qui ne s’élance jamais sans avoir enclenché le chrono de sa montre à celle qui a déjà oublié à combien elle en était au bout de trois longueurs 🏊🏻♀️ 🏊🏼♂️🙃
Encore une réflexion intéressante … et si vrai!
Pour se rassurer sur sa forme , ses capacités peut-être ?
Mon mari -qui ne nage pas - me demande souvent « alors , combien as-tu nagé ? » comme pour se rassurer justement de ma « forme » ( qui correspond à 3 fois 2 km / semaine 🤔)
Et je me suis déjà souvent demandé aussi pourquoi cette manie des chiffres ronds - parfois je triche , quand je ne sais plus trop où j’en suis , j’arrondis toujours vers le haut 😀ce qui COMPTE en effet véritablement , c’est le plaisir , d’y penser, d’y aller , d’y être , d’y avoir été , d’en rêver encore
Merci, j’adore cette anecdote ! Si votre mari lit ce texte, il changera peut être sa question post nage, et demandera « alors, c’était comment ? » ☺️
très juste et joliment écrit, dans l'eau le temps n'existe pas seul le ressenti. bravo !
🌬️
Moi je me sélectionne un programme sur une application et je le fais jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller bosser ou jusqu’au bout si j’ai du temps. Du coup c’est jamais le même nombre de longueurs ni le même temps, et je ne compte pas
Tu remets ton sort entre d’autres mains !
C’est tellement vrai ! À vous lire, la sagesse vient avec l’oubli des nombres, je vais donc m’y employer car l’eau m’appelle 🩲
Je ne sais pas si c’est la sagesse 🤭
Mais que serait ce donc ?
Insouciance ? Légèreté ? Résignation ?
Non, que nenni !
Ce matin c’était juste le plaisir de l’eau, sans comptage d’aucune sorte et c’était très bien !
Superbe texte. Je compte mais vaguement car des que j’ai la tête sous l’eau j’oublie les chiffres. Par contre je pourrais écrire des poèmes en nageant. Les lettres sont imperméables, pas les chiffres ;)
arrivée dans le bassin sans me presser pour l’ouverture matinale ce lundi, ignorant à quelle heure était l’évacuation… je me suis « forcée » (!) à ne pas compter ; contrairement à ce que je pensais, c’est une habitude très facile à perdre ; sensations très agréables ; une bonne façon de varier les plaisirs ; merci!!